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title of the reference :
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Faciès minéralogiques et isotopiques des carbonates de la Sebkha el Melah (Zarzis, Tunisie)
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Publication Date:
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1971
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Author :
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Fontes Jean-Charles, Perthuisot Jean Pierre
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Catalogue type :
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Livre
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Catalogue reference :
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(2) Vol.13,Fasc4 (FRA) Rev. Géogr. Phys. et Géol. Dyn. (2) Vol.13,Fasc4 Faciès minéralogiques et isotopiques des carbonates de la Sebkha el Melah (Zarzis, Tunisie) les variations du niveau de la Méditerranée Orientale depuis 40 000 ans. Les sondages effectués dans la Sebkha littorale de Zarzis permettent d'accéder à une série carbonatée surmontée par des évaporites à gypse et à halite. L'ensemble ravine les formations du Tyrrhénien II et repose sur un substratum argilo-silteux du Mio-Pliocène. Les Dépôts sont imprégnés par une nappe de saumure dont la composition ionique est voisine de celle de l'eau de mer trés concentrée. La sebkha communiquait avec la mer par un chenal peu profond, actuellement inactif, qui correspond au maximun d'épaisseur (environ 40m)et de diversification de la série carbonatée. Ces sédiments ont donné lieu à des analyses diffractométriques, isotopiques (O18, C13)et radiométriques (C14). L'examen comparé des résultats conduit à proposer un découpage en zones de faciès qui correspond dans la vie du bassin aux épisodes successifs suivants: - vers 70 000(?)BP, individualisation du bassin: - vers 50 000-40 000(?)BP, sédimentation fluvio-marine dans des conditions de grande stabilité des paramètres qui régissent la précipitation (apport, concentrations initiales des solutions, tranche d'eau, taux d'évaporation, température). Il y a dépôt d'aragonite côté mer et de la calcite côté continent, avec, en position intermédiaire dolomitisation au niveau d'un seuil en cours de formation (zone V): - 40 000-30 000 BP, incursion marine et dépôt généralisé d'aragonite jusqu'au niveau voisin de - 8m, avec augmentation des teneurs en isotopes lourds (zone IV): - 30 000-80 000 BP, régression marine, fonctionnement sporadique de la sebkha en bassin continental. La calcite appauvrie en isotopes lourds se dépose dans la sebkha elle-même tandis que la zone du seuil, préservé de l'érosion par suite d'une diminution de l'activité du réseau tributaire (capture)et pratiquement exondée, voit s'organiser la dolomite. Cette dolomite présente un enrichissement notable en oxygène 18 par rapport à tous les autres carbonates de la série (enrichissement à l'évaporation ou fractionnement lors d'une cristallisation trés précose). L'epaisseur totale des dépôts pendant cette période reste trés faible et une ou plusieurs lacunes de sédimentation sont possibles (zone III): - 7 000 - 6 000 BP, invasion marine généralisée. L'aragonite domine à nouveau et les teneurs en isotopes lourds augmentent malgré les effets de fusion des calottes polaires et l'élévation de la température. L'effet d'évaporation l'emporte. Des peuplades néolithiques s'installent sur les rives du bassin (zone II): - 5 700 - 5 200 (?)BP, rupture des communications avec la mer et évolution en sebkha. Les teneurs relatives en magnésium des solutions permettent alors le dépôt de huntite et de magnésite. L'intervention des remontées de nappes d'origine continentale se manifeste par une baisse des teneurs en isotopes lourds (zone I). Aprés rabattement de la nappe, l'eau de mer pénétre à nouveau dans le bassin en intero-flux sous le seuil. Gypse puis halite se déposent. Deux hauts niveaux marins sont donc mis en évidence en Méditerranée orientale, l'un à la cote actuelle d'environ - 8m (30 à 40 000 BP), l'autre (7 000 à 8 000)est marquée par une baisse de haute mer à la cote actuelle de + 2m.
bibliogr. saumure ; carbonate ; lagune ; eustatisme ; faciès minéral ; évaporite ; diffraction ; radioactivité ; Tyrrhénien ; Miocène ; Pliocène récent ; Holocène ; Tunisie ; Zarzis ; Sebkha el Melah Fontes Jean-Charles Perthuisot Jean Pierre Minéralogie
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Indexation decimale :
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Minéralogie
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Keywords :
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saumure ; carbonate ; lagune ; eustatisme ; faciès minéral ; évaporite ; diffraction ; radioactivité ; Tyrrhénien ; Miocène ; Pliocène récent ; Holocène ; Tunisie ; Zarzis ; Sebkha el Melah
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Summary :
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Les sondages effectués dans la Sebkha littorale de Zarzis permettent d'accéder à une série carbonatée surmontée par des évaporites à gypse et à halite. L'ensemble ravine les formations du Tyrrhénien II et repose sur un substratum argilo-silteux du Mio-Pliocène. Les Dépôts sont imprégnés par une nappe de saumure dont la composition ionique est voisine de celle de l'eau de mer trés concentrée. La sebkha communiquait avec la mer par un chenal peu profond, actuellement inactif, qui correspond au maximun d'épaisseur (environ 40m)et de diversification de la série carbonatée. Ces sédiments ont donné lieu à des analyses diffractométriques, isotopiques (O18, C13)et radiométriques (C14). L'examen comparé des résultats conduit à proposer un découpage en zones de faciès qui correspond dans la vie du bassin aux épisodes successifs suivants: - vers 70 000(?)BP, individualisation du bassin: - vers 50 000-40 000(?)BP, sédimentation fluvio-marine dans des conditions de grande stabilité des paramètres qui régissent la précipitation (apport, concentrations initiales des solutions, tranche d'eau, taux d'évaporation, température). Il y a dépôt d'aragonite côté mer et de la calcite côté continent, avec, en position intermédiaire dolomitisation au niveau d'un seuil en cours de formation (zone V): - 40 000-30 000 BP, incursion marine et dépôt généralisé d'aragonite jusqu'au niveau voisin de - 8m, avec augmentation des teneurs en isotopes lourds (zone IV): - 30 000-80 000 BP, régression marine, fonctionnement sporadique de la sebkha en bassin continental. La calcite appauvrie en isotopes lourds se dépose dans la sebkha elle-même tandis que la zone du seuil, préservé de l'érosion par suite d'une diminution de l'activité du réseau tributaire (capture)et pratiquement exondée, voit s'organiser la dolomite. Cette dolomite présente un enrichissement notable en oxygène 18 par rapport à tous les autres carbonates de la série (enrichissement à l'évaporation ou fractionnement lors d'une cristallisation trés précose). L'epaisseur totale des dépôts pendant cette période reste trés faible et une ou plusieurs lacunes de sédimentation sont possibles (zone III): - 7 000 - 6 000 BP, invasion marine généralisée. L'aragonite domine à nouveau et les teneurs en isotopes lourds augmentent malgré les effets de fusion des calottes polaires et l'élévation de la température. L'effet d'évaporation l'emporte. Des peuplades néolithiques s'installent sur les rives du bassin (zone II): - 5 700 - 5 200 (?)BP, rupture des communications avec la mer et évolution en sebkha. Les teneurs relatives en magnésium des solutions permettent alors le dépôt de huntite et de magnésite. L'intervention des remontées de nappes d'origine continentale se manifeste par une baisse des teneurs en isotopes lourds (zone I). Aprés rabattement de la nappe, l'eau de mer pénétre à nouveau dans le bassin en intero-flux sous le seuil. Gypse puis halite se déposent. Deux hauts niveaux marins sont donc mis en évidence en Méditerranée orientale, l'un à la cote actuelle d'environ - 8m (30 à 40 000 BP), l'autre (7 000 à 8 000)est marquée par une baisse de haute mer à la cote actuelle de + 2m.
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Exemplaries :
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TU149
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