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title of the reference :
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Accidents du socle et plissements de couverture
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Publication Date:
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1985
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Author :
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Jauzein André, Perthuisot Vincent
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Catalogue type :
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Livre
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Catalogue reference :
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(TUN) Ann. Mines Géol. Accidents du socle et plissements de couverture Une hypothèse pour la structure de la Tunisie autochtone. " Il s'agit d'expliquer d'une part la diversité des directions des éléments structuraux et les rapports existants entre eux, et d'autre part de corréler ces directions -- et donc les phases correspondantes -- avec les mouvements relatifs de l'Afrique et de l'Europe. L'hypothèse avancée est la suivante : 1)Les grands linéaments de la Tunisie autochtone sont le reflet superficiel d'accidents anciens affectant le socle antétriasique. Ce sont en particulier : - les linéaments N130 : accident de Gafsa et linéaments voisins, accidents du détroit siculo-tunisien: - les linéaments N40 et N50: accident Ghardimaou - Cap Serrat, accident de Zaghouan: - les linéaments NS : essentiellement l'""axe Nord-Sud"". Ces accidents ont pu avoir un jeu coulissant ou uniquement vertical suivant les époques. 2)La première structuration de la couverture est dûe au diapirisme médio-crétacé. A la fin de l'Aptien, dans le NW du pays, les diapirs se développent à l'aplomb des accidents N 40-N 50 dont le rejeu est le résultat de la translation de l'Afrique vers l'E. Cette phase halocinétique a pour résultat une différenciation locale de la couverture par son percement (fragilation)et par l'installation éventuelle de lentilles récifales (induration). Ces structures superficielles sont alignées et allongées suivant les directions N 40 - N 50. 3)A partir du Crétacé sup. le mouvement de coulissement Europe-Afrique cesse et fait place à un rapprochement avec une trajectoire de plus en plus méridienne. C'est ce mouvement qui est responsable du plissement de la couverture avec contrainte également de plus en plus méridienne. Les phases plicatives correspondantes se traduisent de façons différentes suivant les régions : - Dans les régions déjà structurées les compressions provoquent la déformation en S des structures existantes et l'évolution morphotectonique de certaines discontinuités, amenant des chevauchements locaux: - Dans les régions non encore structurées (essentiellement le S)les compressions se traduisent par des plis souples de directions de plus en plus équatoriales quand les phases sont plus récentes. Dans le détail toutefois, l'évolution de la couverture se moule ici sur les anisotropies du socle ou sur les différences dans la liaison socle-couverture qui se tarduisent en surface par des muvements relatifs de panneaux entiers de couverture (par exemple de par et d'autre de l'accident de Gafsa)aux frontières desquelles les directions structurales subissent des inflexions notables."
référ. bibliogr. socle ; pli ; couverture sédimentaire ; autochtonie ; linéament ; diapirisme ;lentille ; récif ; compression ; déformation ; faille chevauchement ; discordance ; lacune stratigraphique ; diapir ; Crétacé ; Villafranchien ; Jurassique ; Miocène ; coulissement ; Tunisie ; Ghardimaou ; Gafsa ; Zaghouan ; Cap Serrat ; Axe Nord Sud ; Nefta ; Kalaa Jerda ; Kairouan ; J. Mrilla ; J. Chemsi ; Bizerte ; Jerba ; J. Hairech ; Région des Chotts Jauzein André Perthuisot Vincent Tectonique
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Indexation decimale :
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Tectonique
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Keywords :
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socle ; pli ; couverture sédimentaire ; autochtonie ; linéament ; diapirisme ;lentille ; récif ; compression ; déformation ; faille chevauchement ; discordance ; lacune stratigraphique ; diapir ; Crétacé ; Villafranchien ; Jurassique ; Miocène ; coulissement ; Tunisie ; Ghardimaou ; Gafsa ; Zaghouan ; Cap Serrat ; Axe Nord Sud ; Nefta ; Kalaa Jerda ; Kairouan ; J. Mrilla ; J. Chemsi ; Bizerte ; Jerba ; J. Hairech ; Région des Chotts
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Summary :
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" Il s'agit d'expliquer d'une part la diversité des directions des éléments structuraux et les rapports existants entre eux, et d'autre part de corréler ces directions -- et donc les phases correspondantes -- avec les mouvements relatifs de l'Afrique et de l'Europe. L'hypothèse avancée est la suivante : 1)Les grands linéaments de la Tunisie autochtone sont le reflet superficiel d'accidents anciens affectant le socle antétriasique. Ce sont en particulier : - les linéaments N130 : accident de Gafsa et linéaments voisins, accidents du détroit siculo-tunisien: - les linéaments N40 et N50: accident Ghardimaou - Cap Serrat, accident de Zaghouan: - les linéaments NS : essentiellement l'""axe Nord-Sud"". Ces accidents ont pu avoir un jeu coulissant ou uniquement vertical suivant les époques. 2)La première structuration de la couverture est dûe au diapirisme médio-crétacé. A la fin de l'Aptien, dans le NW du pays, les diapirs se développent à l'aplomb des accidents N 40-N 50 dont le rejeu est le résultat de la translation de l'Afrique vers l'E. Cette phase halocinétique a pour résultat une différenciation locale de la couverture par son percement (fragilation)et par l'installation éventuelle de lentilles récifales (induration). Ces structures superficielles sont alignées et allongées suivant les directions N 40 - N 50. 3)A partir du Crétacé sup. le mouvement de coulissement Europe-Afrique cesse et fait place à un rapprochement avec une trajectoire de plus en plus méridienne. C'est ce mouvement qui est responsable du plissement de la couverture avec contrainte également de plus en plus méridienne. Les phases plicatives correspondantes se traduisent de façons différentes suivant les régions : - Dans les régions déjà structurées les compressions provoquent la déformation en S des structures existantes et l'évolution morphotectonique de certaines discontinuités, amenant des chevauchements locaux: - Dans les régions non encore structurées (essentiellement le S)les compressions se traduisent par des plis souples de directions de plus en plus équatoriales quand les phases sont plus récentes. Dans le détail toutefois, l'évolution de la couverture se moule ici sur les anisotropies du socle ou sur les différences dans la liaison socle-couverture qui se tarduisent en surface par des muvements relatifs de panneaux entiers de couverture (par exemple de par et d'autre de l'accident de Gafsa)aux frontières desquelles les directions structurales subissent des inflexions notables."
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