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title of the reference :  Etude géologique et métallogénique du district minier
Publication Date: 1959
Author : Moissef Alexis
Catalogue type : Livre
Catalogue reference : Etude géologique et métallogénique du district minier El Grefa-Bazina le Semène TUNISIE " Travail qui, après une étude stratigraphique de l'environnement de ces gîtes plombifères du Nord tunisien (Djalta, El Grafa, Semène), qui porte sur le Sénonien, l'Eocène, l'Oligocène, le Trias et le Néogène continental (""Pontien""), apporte un résultat très important du point de vue tectonique puisqu'il montre pour la première fois que le Trias des Hedil n'a pas un caractère diapirique mais repose en nappe sur des terrains plus récents [Résultat qui a été étendu par A. Biely et H. Rouvier (1970-71)sur la bordure des Mogod]. Mais c'est surtout sur le plan métallogénique que cet ouvrage apporte des vues nouvelles quant à l'origine de la minéralisation plombifère : celle-ci, initialement distribuée dans les marnes triasiques (roches-mères), aurait été transportée dans des formations plus récentes (principalement à la faveur de phénomènes diapiriques du Trias et de son étalement en nappe au-dessus des calcaires crétacés sup. et des marnes éocènes inf.), puis finalement écoulée dans un lac ""pontien"", phénomènes qui sont postérieurs à l'Oligocène. Cette minéralisation a été ""piégée"" sous des formes diverses : cassures des calcaires crétacés (avec différentes variétés de galène, dont une disséminée, syngénétique): écrans marneux de l'Oligocène et du Pontien: ondulations en cuvettes de la base de la nappe triasique: écrans latéraux le long de failles, etc. La migration de la concentration du plomb n'ont pas cessé durant toute l'histoire de la consolidation, de la déformation et de la fracturation des sédiments : en bref la syngenèse a été suivie d'une longue épigenèse. S'appuyant sur des études décrépitoscopiques de G. Deicha qui ont révélé que ces minerais se sont formés à une température inférieure à 100°C, que des phénomènes de mise en solution du plomb suivis de son redépôt se poursuivent encore à l'époque actuelle, l'auteur en déduit que la minéralisation liée aux nappes d'eau, fut et est encore en perpétuel remaniement : la métallogénie est, ici, liée à la paléohydrologie. [J. Lombard (Chron. Mines, 1960, n° 286, p. 189)a donné un substantiel résumé de ce travail, et P. Routhier (Les gisements métallifères, 1963, t. 1, pp. 367-370, 2 fig., 1 tabl.)a résumé l'essentiel des vues apportées par cette thèse restée inédite... qui a pourtant été citée par tous les partisans des théories syngénétiques : J.-M. Balcon, A. Bernard, Ph. Samson].[plusieurs travaux récents portent sur la métallogénie des gîtes plombifères du Nord tunisien: voir : N. Crampon, H. Rouvier, etc.]." bibliogr. Th. Doct.Univ. Lab. Géol. Appl. atlas. thèse ; syngenèe ; épysenèse ; contrôle technique ; nappe ; plomb ; senonien ; éocène ; oligocène ; trias ; néogène ; trias ; Tunisie ; Tunisie Nord Orientale ; El Grefa ; Bazina ; Le Semène Moissef Alexis Gîtologie
Indexation decimale : Gîtologie
Keywords : thèse ; syngenèe ; épysenèse ; contrôle technique ; nappe ; plomb ; senonien ; éocène ; oligocène ; trias ; néogène ; trias ; Tunisie ; Tunisie Nord Orientale ; El Grefa ; Bazina ; Le Semène
Summary : " Travail qui, après une étude stratigraphique de l'environnement de ces gîtes plombifères du Nord tunisien (Djalta, El Grafa, Semène), qui porte sur le Sénonien, l'Eocène, l'Oligocène, le Trias et le Néogène continental (""Pontien""), apporte un résultat très important du point de vue tectonique puisqu'il montre pour la première fois que le Trias des Hedil n'a pas un caractère diapirique mais repose en nappe sur des terrains plus récents [Résultat qui a été étendu par A. Biely et H. Rouvier (1970-71)sur la bordure des Mogod]. Mais c'est surtout sur le plan métallogénique que cet ouvrage apporte des vues nouvelles quant à l'origine de la minéralisation plombifère : celle-ci, initialement distribuée dans les marnes triasiques (roches-mères), aurait été transportée dans des formations plus récentes (principalement à la faveur de phénomènes diapiriques du Trias et de son étalement en nappe au-dessus des calcaires crétacés sup. et des marnes éocènes inf.), puis finalement écoulée dans un lac ""pontien"", phénomènes qui sont postérieurs à l'Oligocène. Cette minéralisation a été ""piégée"" sous des formes diverses : cassures des calcaires crétacés (avec différentes variétés de galène, dont une disséminée, syngénétique): écrans marneux de l'Oligocène et du Pontien: ondulations en cuvettes de la base de la nappe triasique: écrans latéraux le long de failles, etc. La migration de la concentration du plomb n'ont pas cessé durant toute l'histoire de la consolidation, de la déformation et de la fracturation des sédiments : en bref la syngenèse a été suivie d'une longue épigenèse. S'appuyant sur des études décrépitoscopiques de G. Deicha qui ont révélé que ces minerais se sont formés à une température inférieure à 100°C, que des phénomènes de mise en solution du plomb suivis de son redépôt se poursuivent encore à l'époque actuelle, l'auteur en déduit que la minéralisation liée aux nappes d'eau, fut et est encore en perpétuel remaniement : la métallogénie est, ici, liée à la paléohydrologie. [J. Lombard (Chron. Mines, 1960, n° 286, p. 189)a donné un substantiel résumé de ce travail, et P. Routhier (Les gisements métallifères, 1963, t. 1, pp. 367-370, 2 fig., 1 tabl.)a résumé l'essentiel des vues apportées par cette thèse restée inédite... qui a pourtant été citée par tous les partisans des théories syngénétiques : J.-M. Balcon, A. Bernard, Ph. Samson].[plusieurs travaux récents portent sur la métallogénie des gîtes plombifères du Nord tunisien: voir : N. Crampon, H. Rouvier, etc.]."
Exemplaries : TN18A1-2, TN18B2-3


 

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Dernière mise à jour :18-04-2024