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title of the reference :
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Approche de la dynamique actuelle des accumulations gypseuses dans les sols des régions arides par le dosage du tritium dans l'eau de constitution du gypse.
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Publication Date:
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1985
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Author :
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Vieillefon J.
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Catalogue type :
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Livre
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Catalogue reference :
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(TUN) Ann. Mines Géol. Approche de la dynamique actuelle des accumulations gypseuses dans les sols des régions arides par le dosage du tritium dans l'eau de constitution du gypse. De vastes étendues de sols à croûtes ou encroûtements gypseux de surface de la Tunisie méridionale ont été parfois considérés comme fossiles. Afin de discuter cette hypothèse, on a étudié la teneur en tritium de l'eau de constitution du gypse de ces accumulations. En effet, une formation récente devrait se traduire par l'incorporation de fortes doses en raison des explosions thermonucléaires aériennes de la période 1953-1965. I- Parmi les trois mécanismes susceptibles d'expliquer l'echange entre l'eau de circulation plus ou moins marqué en tritium et l'eau de constitution du gypse, respectivement : échanges liquide-solide, déshydratation-réhydratation, solubilisation-reprécipitation, seul le dernier semble pouvoir se réaliser, comme, l'ont montrées plusieurs expériences préliminaires. On a, par exemple, constaté que le remplacement d'une fraction de l'eau de constitution au cours de cycles de solubilisation-reprécipitation se faisait dans l'exacte proportion des dilutions utilisées. Ainsi, des échantillons de 100g à 90 p.c. de gypse, initialement à 30 UT (unité tritium), dissous partiellemnt dans respectivement 1 litre d'eau tritiée à 76737 UT, 10 et 20 litres d'eau tritiée à 744 UT, ont donné à l'analyse des valeurs très proches des valeurs calculées, compte tenu d'une solubilité moyenne de 2 g/l (tableau). II - plusieurs profils de sols à encroûtement gypseux superficiel ou profond (crôute de nappe)ont été analysés par cette voie. La croûte dure de surface a toujours montré des teneurs faibles en tritium (inf. à 14 pou 16 UT), identiques à celles des roches gypseuses qui en sont vraisemblablement les roches-mères. Les encroûtements friables sous-jacents s'avèrent legèrement enrichis (29 à 31 UT)ce qui implique un faible remplacemnt de leur eau de constitution par incorporation d'eau de percolation récente. Par contre, les encroûtements et croûtes de nappe ont donné des valeurs nettement plus élevées (111 à 309 UT). III- On tente d'expliquer les deux mécanismes possibles de formation des encroûtements de nappe, et remplacement partiel de l'eau de constitution des encroûtements de surface par des modèles prenant en compte les variations de la pluviométrie dans la région, et les fluctuations des teneurs en tritium de ces mêmes précipitations. L'application de ces modèles aux échantillons naturels semble prouver que, si les encroûtements de nappe apparaissent actuellement soumis à une dynamique relativement active, par le biais des circulations verticales dans les profils et d'une alimentation latérale par les nappes phréatiques, les croûtes et encroûtements de surface ne font plus l'objet que d'un échange très ralenti, qui serait un argument pour leur ancienneté et leur stabilité actuelle.
référ. bibliogr. sol ; milieu aride ; isotope ; tritium ; eau constitution ; gypse ; incrustation ; dissolution ; nappe eau ; pluie ; Eocène ; Miocène ; Pliocène ; Tunisie ; Tunisie Sud Occidentale ; O. Magroum ; J. Halouga ; Métouia ; J. Dissa Vieillefon J. Géomorphologie, Pédologie
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Indexation decimale :
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Géomorphologie, Pédologie
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Keywords :
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sol ; milieu aride ; isotope ; tritium ; eau constitution ; gypse ; incrustation ; dissolution ; nappe eau ; pluie ; Eocène ; Miocène ; Pliocène ; Tunisie ; Tunisie Sud Occidentale ; O. Magroum ; J. Halouga ; Métouia ; J. Dissa
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Summary :
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De vastes étendues de sols à croûtes ou encroûtements gypseux de surface de la Tunisie méridionale ont été parfois considérés comme fossiles. Afin de discuter cette hypothèse, on a étudié la teneur en tritium de l'eau de constitution du gypse de ces accumulations. En effet, une formation récente devrait se traduire par l'incorporation de fortes doses en raison des explosions thermonucléaires aériennes de la période 1953-1965. I- Parmi les trois mécanismes susceptibles d'expliquer l'echange entre l'eau de circulation plus ou moins marqué en tritium et l'eau de constitution du gypse, respectivement : échanges liquide-solide, déshydratation-réhydratation, solubilisation-reprécipitation, seul le dernier semble pouvoir se réaliser, comme, l'ont montrées plusieurs expériences préliminaires. On a, par exemple, constaté que le remplacement d'une fraction de l'eau de constitution au cours de cycles de solubilisation-reprécipitation se faisait dans l'exacte proportion des dilutions utilisées. Ainsi, des échantillons de 100g à 90 p.c. de gypse, initialement à 30 UT (unité tritium), dissous partiellemnt dans respectivement 1 litre d'eau tritiée à 76737 UT, 10 et 20 litres d'eau tritiée à 744 UT, ont donné à l'analyse des valeurs très proches des valeurs calculées, compte tenu d'une solubilité moyenne de 2 g/l (tableau). II - plusieurs profils de sols à encroûtement gypseux superficiel ou profond (crôute de nappe)ont été analysés par cette voie. La croûte dure de surface a toujours montré des teneurs faibles en tritium (inf. à 14 pou 16 UT), identiques à celles des roches gypseuses qui en sont vraisemblablement les roches-mères. Les encroûtements friables sous-jacents s'avèrent legèrement enrichis (29 à 31 UT)ce qui implique un faible remplacemnt de leur eau de constitution par incorporation d'eau de percolation récente. Par contre, les encroûtements et croûtes de nappe ont donné des valeurs nettement plus élevées (111 à 309 UT). III- On tente d'expliquer les deux mécanismes possibles de formation des encroûtements de nappe, et remplacement partiel de l'eau de constitution des encroûtements de surface par des modèles prenant en compte les variations de la pluviométrie dans la région, et les fluctuations des teneurs en tritium de ces mêmes précipitations. L'application de ces modèles aux échantillons naturels semble prouver que, si les encroûtements de nappe apparaissent actuellement soumis à une dynamique relativement active, par le biais des circulations verticales dans les profils et d'une alimentation latérale par les nappes phréatiques, les croûtes et encroûtements de surface ne font plus l'objet que d'un échange très ralenti, qui serait un argument pour leur ancienneté et leur stabilité actuelle.
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Exemplaries :
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