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title of the reference :
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Etude pédologique de la dorsale tunisienne
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Publication Date:
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1969
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Author :
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Fournet André
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Catalogue type :
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Livre
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Catalogue reference :
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Etude pédologique de la dorsale tunisienne Transversale Kebir - Bargou - Serdj - Ousseltia 1. Dans la Dorsale tunisienne, les dépôts quaternaires sont répartis sur six niveaux étagés, depuis le Villafranchien (VI)jusqu'à la basse terrasse (I): les niveaux V à III forment de grandes surfaces encroûtées de piedmont: les dépôts du niveau II se subdivisent en trois sous-niveaux (IIC, simple accumulation de calcaire dans le sol: IIb à sols noircis: IIa à sols peu évolués). Dans le massif Bargou-Serdj, des niches de nivation contiennent autant de dépôts paraglaciaires qui, raccordés aux niveaux des plaines, peuvent que le façonnement des formes a été réalisé au cours des périodes humides et froides. 2. Les surfaces emboîtées de piedmont sont concervées grâce à des accumulations de calcaires. Celles-ci, d'un niveau à l'autre, présentent une succesion constante d'horizons définis par la forme du dépôt de calcaire, l'horizon tacheté, l'encroûtement, la pellicule zonaire: du niveau VI au niveau IIC, elles révèlent une réduction progressive, continue, de l'épaisseur et de l'intensité de l'accumulation, ainsi qu'une alternance dans le type et la coloration des dépôts comme de l'encroûtement. L'étude micromorphologique de la structure des accumulations calcaires révèle deux faits capitaux : a. une puissante couche d'altération de base, un délitage poussé des sédiments, une cristallisation généralisée du ciment calcaire montrent que l'apport du carbonate a pu être concomitant de la mise en place des dépôts ou se réaliser par circulation de nappes subsuperficielles en milieu frais et humide après régression d'une période pluviale: b. un changement dans l'orientation structurale des agrégats confirme l'imprégnation hydromorphe des accumulations calcaires lors de la régression climatique. Un ruissellement oblique des solutions carbonatées issues du versant ou du glacis, aurait entraîné la formation de la croûte à la base de l'horizon organique des sols. 3. Dans la zone semi-aride actuelle, les sols de couleur rouge s'étagent du Villafranchien au Quaternaire moyen, que le noircissement des sols du niveau IIb semble indiquer l'existence de marécages ou de mouillères traduisant une étape humide entre les climats froids et le climat actuel qui n'est guère capable d'altérer les roches et qui ne produit que des sols bruns. Les vertisols des sous-niveaux IIb et IIa ne se caractérisent pas par une néoformation d'argile montmorillonitique puisque celle-ci constitue leur matériau originel dans tout le pays. - Les sols rouges se classent en deux groupes : a. les sols rouges méditerranéesns, très anciens et probablement rubéfiés, qui subsistent dans les karsts de montagne: b. les sols isohumiques, dont le matériau rouge paraît provenir des premiers par épandage à courte distance sur les glacis de piedmont. Cette distinction oblige à limiter dans les temps anciens une éventuelle rubéfaction des sols et pose le problème d'un lien génétique rérl entre sol de couleur rouge et encroûtement calcaire.
DES Univ. de Paris : Fac des Sci. Paris FRA
thèse ; pédologie ; sol ; croute calcaire ; Quaternaire ; Villafranchien ; Tunisie ; Tunisie Nord Orientale ; Tunisie Nord Occidentale ; J. Kébir ; J. Bargou ; J. Serj ; Oueslatia Fournet André Géomorphologie, Pédologie
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Indexation decimale :
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Géomorphologie, Pédologie
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Keywords :
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thèse ; pédologie ; sol ; croute calcaire ; Quaternaire ; Villafranchien ; Tunisie ; Tunisie Nord Orientale ; Tunisie Nord Occidentale ; J. Kébir ; J. Bargou ; J. Serj ; Oueslatia
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Summary :
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1. Dans la Dorsale tunisienne, les dépôts quaternaires sont répartis sur six niveaux étagés, depuis le Villafranchien (VI)jusqu'à la basse terrasse (I): les niveaux V à III forment de grandes surfaces encroûtées de piedmont: les dépôts du niveau II se subdivisent en trois sous-niveaux (IIC, simple accumulation de calcaire dans le sol: IIb à sols noircis: IIa à sols peu évolués). Dans le massif Bargou-Serdj, des niches de nivation contiennent autant de dépôts paraglaciaires qui, raccordés aux niveaux des plaines, peuvent que le façonnement des formes a été réalisé au cours des périodes humides et froides. 2. Les surfaces emboîtées de piedmont sont concervées grâce à des accumulations de calcaires. Celles-ci, d'un niveau à l'autre, présentent une succesion constante d'horizons définis par la forme du dépôt de calcaire, l'horizon tacheté, l'encroûtement, la pellicule zonaire: du niveau VI au niveau IIC, elles révèlent une réduction progressive, continue, de l'épaisseur et de l'intensité de l'accumulation, ainsi qu'une alternance dans le type et la coloration des dépôts comme de l'encroûtement. L'étude micromorphologique de la structure des accumulations calcaires révèle deux faits capitaux : a. une puissante couche d'altération de base, un délitage poussé des sédiments, une cristallisation généralisée du ciment calcaire montrent que l'apport du carbonate a pu être concomitant de la mise en place des dépôts ou se réaliser par circulation de nappes subsuperficielles en milieu frais et humide après régression d'une période pluviale: b. un changement dans l'orientation structurale des agrégats confirme l'imprégnation hydromorphe des accumulations calcaires lors de la régression climatique. Un ruissellement oblique des solutions carbonatées issues du versant ou du glacis, aurait entraîné la formation de la croûte à la base de l'horizon organique des sols. 3. Dans la zone semi-aride actuelle, les sols de couleur rouge s'étagent du Villafranchien au Quaternaire moyen, que le noircissement des sols du niveau IIb semble indiquer l'existence de marécages ou de mouillères traduisant une étape humide entre les climats froids et le climat actuel qui n'est guère capable d'altérer les roches et qui ne produit que des sols bruns. Les vertisols des sous-niveaux IIb et IIa ne se caractérisent pas par une néoformation d'argile montmorillonitique puisque celle-ci constitue leur matériau originel dans tout le pays. - Les sols rouges se classent en deux groupes : a. les sols rouges méditerranéesns, très anciens et probablement rubéfiés, qui subsistent dans les karsts de montagne: b. les sols isohumiques, dont le matériau rouge paraît provenir des premiers par épandage à courte distance sur les glacis de piedmont. Cette distinction oblige à limiter dans les temps anciens une éventuelle rubéfaction des sols et pose le problème d'un lien génétique rérl entre sol de couleur rouge et encroûtement calcaire.
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Exemplaries :
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TN316C, TN316B, TN316A
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