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title of the reference :
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Déplacement de la ligne de rivage en Tunisie d'aprés les données de l'archéologie à l'époque historique.
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Publication Date:
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1987
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Author :
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Oueslati Ameur, Paskoff Roland, Slim Hédi, Trousset Pol
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Catalogue type :
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Livre
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Catalogue reference :
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Colloq. Internatl. C.N.R.S. Déplacement de la ligne de rivage en Tunisie d'aprés les données de l'archéologie à l'époque historique. L'étude des sites archéologiques côtiers de la Tunisie met en évidence des déplacements appréciables de la ligne de rivage dans le sens horizontal,liés à des variations du niveau de la mer mais aussi à des phénomènes littoraux d'accumulation ou d'érosion.Le cas d'Utique,port de mer dans l'antiquité,aujourd'hui à plus de 10 km à l'intérieur de la plaine deltaïque de la Medjerda,est le seul exemple d'une progradation importante du rivage depuis l'époque romaine.En revanche,le littoral de Carthage,aprés avoir connu dans l'antiquité une phase d'engraissement datable par des jalons archéologiques successifs,a subi depuis lors un recul qui a amputé le site de la largeur d'une insula,les vestiges du Krado XIX du IIème siècle ap. J.C.,étant actuellement sous l'eau à quelques 50 m du rivage.A Lamta,Salakta et dans les îles Kerkennah,la présence de ruines antiques submergées permet de conclure également à un recul du trait de côte,imputable en partie ici à une tendance à la subsidence du Golfe de gabès.Au fond de la petite Syrte,seule une interprétation erronée des textes anciens avait pu faire croire,à la fin du siècle dernier,à la possibilité d'une communication des chotts du Sud tuniso-algériens avec la mer dans l'antiquité.Les raisons de la tendance au repli de la ligne de côte en Tunisie,là où dans le passé historique la progradation a prévalu,tiennent à un relèvement général du niveau relatif de la mer depuis l'antiquité,mais aussi à un épuisement de la réserve en sédiments de l'avant-côte et,depuis quelques décennies,à l'effet de piégage des barrages sur la charge solide des cours d'eau.
référ. bibliogr. ligne rivage ; progression rivage ; site archéologique ; erosion littorale ; delta ; Tunisie ; Tunisie Nord Orientale ; Tunisie Orientale Sahel ; Tunisie Sud Orientale ; Utique ; Carthage ; Lamta ; Salakta ; Kerkennah ; Golfe de Gabès ; Oueslati Ameur Paskoff Roland Slim Hédi Trousset Pol Géomorphologie, Pédologie CNRS
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Indexation decimale :
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Géomorphologie, Pédologie
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Keywords :
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ligne rivage ; progression rivage ; site archéologique ; erosion littorale ; delta ; Tunisie ; Tunisie Nord Orientale ; Tunisie Orientale Sahel ; Tunisie Sud Orientale ; Utique ; Carthage ; Lamta ; Salakta ; Kerkennah ; Golfe de Gabès ;
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Summary :
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L'étude des sites archéologiques côtiers de la Tunisie met en évidence des déplacements appréciables de la ligne de rivage dans le sens horizontal,liés à des variations du niveau de la mer mais aussi à des phénomènes littoraux d'accumulation ou d'érosion.Le cas d'Utique,port de mer dans l'antiquité,aujourd'hui à plus de 10 km à l'intérieur de la plaine deltaïque de la Medjerda,est le seul exemple d'une progradation importante du rivage depuis l'époque romaine.En revanche,le littoral de Carthage,aprés avoir connu dans l'antiquité une phase d'engraissement datable par des jalons archéologiques successifs,a subi depuis lors un recul qui a amputé le site de la largeur d'une insula,les vestiges du Krado XIX du IIème siècle ap. J.C.,étant actuellement sous l'eau à quelques 50 m du rivage.A Lamta,Salakta et dans les îles Kerkennah,la présence de ruines antiques submergées permet de conclure également à un recul du trait de côte,imputable en partie ici à une tendance à la subsidence du Golfe de gabès.Au fond de la petite Syrte,seule une interprétation erronée des textes anciens avait pu faire croire,à la fin du siècle dernier,à la possibilité d'une communication des chotts du Sud tuniso-algériens avec la mer dans l'antiquité.Les raisons de la tendance au repli de la ligne de côte en Tunisie,là où dans le passé historique la progradation a prévalu,tiennent à un relèvement général du niveau relatif de la mer depuis l'antiquité,mais aussi à un épuisement de la réserve en sédiments de l'avant-côte et,depuis quelques décennies,à l'effet de piégage des barrages sur la charge solide des cours d'eau.
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Exemplaries :
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Tu32A
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